Le 25 juin 2022

Force est de constater que les français sont majoritairement favorables à la légalisation d’une GPA éthique en France. 75% s’y déclarent favorables pour les couples hétérosexuels, 59% pour les couples homosexuels (cf sondage IFOP février 2022).

Pour le compte de l’ADFH, l’IFOP a réalisé un nouveau sondage auprès de 1078 femmes en âge de procréer, extrait d’un échantillon de 5010 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.

40% des femmes accepteraient de porter un enfant qui ne soit pas issu de leurs ovocytes pour le compte d’autrui si la GPA était légalisée en France dans un cadre réglementé. A noter que s’agissant des femmes homosexuelles, la proportion s’établit à 59%.

L’ADFH réclame l’organisation d’un débat sur la possibilité de légaliser une GPA éthique à la française, altruiste, exempte de toute transaction marchande, et s’intégrant dans notre modèle de bioéthique où le don est déjà gratuit. Ce don de gestation est possible, voulu par les français, et le plus important est aujourd’hui de constater que des femmes qui ont déjà eu des enfants sont prêtes à en porter pour leurs proches ou pour des futurs parents qu’elles choisiraient. La liberté d’utiliser son corps est un choix qui doit être encadré par des règles strictes.

Il ne manque que le courage politique pour emboiter le pas des pays ayant déjà ouvert cette pratique comme par exemple la Grande-Bretagne, le Canada, la Grèce ou encore Israël.

Une légalisation de la GPA en France permettrait de sensiblement réduire l’exil procréatif des français et d’éviter ainsi toute forme d’exploitation de la femme dans les pays où les barrières éthiques sont baissées.

 

Lien du sondage IFOP :https://adfh.net/wp-content/uploads/2022/06/118852_Rapport_Ifop_ADFH_2022.03.16-1.pdf