Présidentielle 2017- Les candidats face aux enjeux liés à l’homoparentalité

Enquête réalisée à l’aide des questionnaires, programmes, tribunes, prises
de positions publiques des candidats à l’élection présidentielle.

MAJ 6 avril 2017

 

Maintien du mariage pour tous

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Maintien de l’adoption plénière pour les parents homosexuels

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Ouverture de la PMA aux femmes lesbiennes et célibataires

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Transcription automatique des états-civils étrangers d’enfants nés par GPA

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Soutenir sur le modèle de la convention de la Haye un encadrement international de la GPA pour lutter contre les trafics humains.

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Soutenir une initiative internationale visant à interdire la GPA dans tous les pays du monde.

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Proposer aux pays étrangers légalisant la GPA de la prohiber aux français

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Proximité/collaborations/Investitures avec des membres proches de La Manif Pour Tous & Sens Commun

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Nous présentons sous forme d'un tableau synthétique les positions des candidats telles qu’ils les ont exposées, à travers leurs réponses à des questionnaires, prises de positions publiques, interviews ou réactions enregistrées par les médias.

Les thématiques exposées reprennent les grandes attentes égalitaires qui permettent aux familles homoparentales de vivre comme toutes les autres familles, d’avoir des enfants et de les élever dans un cadre protecteur et non discriminant.
Il appert que le candidat le plus proche de nos attentes est Emmanuel Macron qui maintiendra la loi Taubira mariage/adoption pour tous, souhaite l’élargissement de la PMA aux femmes célibataires et aux couples de femmes, et confirme que les services de l’Etat devront délivrer un livret de famille aux enfants nés par GPA comme c'est déjà le cas pour tous les autres enfants français nés à l’étranger.

Bien que refusant la légalisation de la GPA sur le sol français, Emmanuel Macron est aussi le seul candidat qui soutient une initiative internationale visant à contrer les dérives et trafics possibles en proposant un encadrement strict. Cette réflexion continuera d’être menée par la France au sein de la Conférence de la Haye de droit international privé qui vise à proposer un encadrement de la GPA respectueux de la liberté des femmes au sein d’un cadre légal et sanitaire solide, pour les pays qui permettent la GPA sur leur sol. La vision règlementariste d’Emmanuel Macron s’oppose aux postures abolitionnistes de Marine Le Pen, Benoit Hamon, Jean-Luc Mélenchon et François Fillon. Ce dernier, vampirisé sur ces sujets par Sens Commun, va jusqu’à imaginer de réclamer à la Reine d’Angleterre, au président américain ou au Premier-ministre canadien d’interdire aux seuls français le recours à la GPA dans leur pays. Rien de moins. La position d’Emmanuel Macron est plus pragmatique, elle affirme que la France ne peut pas contraindre des pays à abolir la GPA sur leur sol ou la rendre accessible en fonction de la nationalité des parents intentionnels, elle contribue à la réflexion d’un encadrement international strict, à l’image de la convention de la Haye sur l’adoption internationale qui a permis de réduire significativement le trafic international d’enfants depuis 1993.